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Barre séparation

Les actes de médecine esthétique sont-ils douloureux ?

Ça dépend ! Certains supportent très bien tous les soins et d'autres en éprouvent des sensations désagréables.

L'épilation, laser, flash ou électrique, provoque une douleur que les patients comparent à la brûlure d'un élastique qui touche la peau, sauf dans la zone du maillot qui, elle, est beaucoup plus sensible. Le laser vasculaire provoque des douleurs similaires mais qui sont attendues, en effet, lorsqu'elles disparaissent, on sait que le vaisseau est traité.

Les injections, toxine botulique, mésothérapie ou mésolift, sont rarement douloureuses car les aiguilles utilisées sont les plus fines disponibles, le plus souvent il n'y a même pas de saignement.
La pénétration du produit dans les actes de comblement, à l'acide hyaluronique notamment sont perçues par les patients comme une pression désagréable.

Anesthésie locale

On utilise une anesthésie locale ou régionale, injectable, pour certains actes de comblement, ou d'ablation, comme pour les verrues par exemple. L'anesthésie est quasi indolore et presque immédiate.
L'anesthésie de contact au moyen d'une crème ou d'un gel est utilisée, sur une surface réduite, pour certains actes, comme l'épilation du maillot bas, zone particulièrement sensible. L'application de la crème se fait environ une heure avant l'acte permettant à celui-ci d'être réalisé sans douleur.

Analgésie au gaz hilarant

Le plus simple, parfois, est de procéder à une analgésie, c'est-à-dire une diminution de la perception de la douleur. Cela est réalisé à l'aide d'un gaz délivré par un masque et dont le patient dose l'inhalation. La technique est sure, nous l'utilisions déjà il y a vingt ans en tant que médecin urgentiste dans les services de réanimation où nous avons exercé. Actuellement, la procédure a été considérablement simplifiée. Un mélange fixe d'oxygène et de protoxyde d'azote, appelé Kalinox®, plonge le patient dans un état de bien-être qui le rend moins sensible aux perceptions douloureuses. La technique ne présente guère de risques, l'effet se dissipe dans les minutes suivant l'arrêt de l'administration et le patient en garde plutôt un bon souvenir.